Aalia Athlète d'Olympie
Nombre de messages : 168 Age : 36 Alliance : Water Type de jeu : mineur Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Souvenirs dune Valhéru Ven 10 Oct - 23:17:16 | |
| Aalia sous un rythme de perdition, seule avec elle-même, était perdue dans ses pensées. Les yeux toujours entrain de voyager au fil de l’eau. Toujours, toujours ces images, ces souvenirs qui viennent l’anéantir et la hanter à chaque instant. Elle y avait cru, comme dans un rêve, tout au bout des frontières de l’irréel. Sur les monts et les collines infimes de la surface de la terre, elle avait rencontré là haut dans les plaines enchanteresses, tout au pied des montagnes; mères des rêves, la cité Olympe. O !, souvenirs, fait de lumière et de pensive éternité, Mont du songe au crépuscule, d’ou les montagnes au delà du rêve sont issues de ce monde et signe hautain des tours vers le ciel. Olympe, exquise beauté fuyant devant l'aurore, tourment des formes, prête à éclore comme un papillon. Fleur sans tige que l'on cueille en un réseau dans la nature infinie. Tu vis en harmonie parmi les plantes et les oiseaux. Le regard s'égarant vers les peuples effarés de cet Univers chaotique. Aalia, troublée par ce désir de redécouvrir, plus tendre que l'amour lui-même, s’émerveillait jalousement à une passion inouïe au contact de ses jardins flamboyants de vie et de ses murs blancs et soyeux. Pour elle, elle a du longer le transi de son existence éphémère, vaincre les vapeurs de l’ivresse, escalader la cime inquiétante des falaises. Risquer l'imprudence illimité dans les gouffres ténébreux du néant; triomphant toujours et héroïquement du péril et de la fatalité. La joie circulait et flottait tout au long des hauteurs et sur toute l'étendue du royaume. Aux arbres, il y avait la feuille et le fruit, aux champs il y avait l'herbe et la fleur, dans les cieux il y avait l'oiseau et la douce bise, dans la vallée était la rivière cristalline et les nénuphars et enfin au mur il y avait la glycine et le lézard. La frénésie des couleurs, des odeurs, entourait Aalia dans une parfaite harmonie Olympe était revenue la guider vers sa destinée. « Au delà des cimes enneigées, la où le ciel est pur et plus joyeux, tu me verras penchée sur l'eau filante d’un torrent, là où le vent apporte la fraiche senteur du romarin ». Et la, enfin, tu découvriras mon apparence unique et véritable Viens, serre-moi dans tes bras pour que le vaste ciel infini, te fasse entendre ce que tu ne peux entendre et percevoir ce que tu ne peux voir. | |
|